28 juillet – Journée de commémoration du Grand Dérangement

Le 28 juillet est une date fatidique dans l’histoire acadienne. En effet, c’est le 28 juillet 1755 que le lieutenant-gouverneur britannique Charles Lawrence et le Conseil de la Nouvelle-Écosse ordonnaient la déportation des Acadiens et la confiscation de leurs biens.

La décision

« Le 28 juillet 1755, près d’une centaine de délégués acadiens se présentent devant le Conseil et, lorsqu’on leur demande à nouveau de prêter un serment inconditionnel d’allégeance à la Couronne britannique, ils refusent et sont tous emprisonnés. Fort du soutien unanime du Conseil et d’une décision du juge en chef de la Nouvelle-Écosse, Jonathan Belcher, le lieutenant-gouverneur Charles Lawrence ordonne l’expulsion des Acadiens et la saisie de tous leurs biens et propriétés au nom de Sa Majesté le roi George II de Grande-Bretagne. » ( source : site internet de l’Université de Moncton cfml.ci.umoncton.ca )

Cette décision a scellé le sort des Acadiens avec les conséquences que l’on connaît.


Lors des décennies 1980 et 1990, diverses démarches avaient été entreprises visant à obtenir des excuses de la Couronne britannique en raison de ces sombres événements qui peuvent, aujourd’hui, être qualifiés de génocide.

Toutes ces démarches ont pris fin en 2003 lorsqu’une proclamation royale, émise au nom de la reine Elizabeth II, a été signée par la gouverneure générale du Canada, Adrienne Clarkson, le 10 décembre 2003.

Sans être des excuses officielles, cette proclamation royale reconnaît la vérité des faits historiques et les torts causés aux Acadiens au moment de la Déportation par les autorités britanniques et ses conséquences tragiques. Elle désigne aussi le 28 juillet de chaque année « Journée de commémoration du Grand Dérangement ».

La proclamation a pris effet le 5 décembre 2004 et à partir de 2005, la date du 28 juillet commémore chaque année le Grand Dérangement du peuple acadien.

Texte de la Proclamation royale

En cette journée, les Acadiens et Acadiennes du monde entier sont invités à un moment de recueillement en mémoire de nos ancêtres qui ont vécu les bouleversements tragiques de 1755 à 1763 et les nombreuses décennies suivantes pour se retrouver et se reconstruire. Les différents monuments de l’Odyssée acadienne (dont 4 sont au Québec) servent de lieux de rassemblement à cette occasion, et les paroisses acadiennes sont invitées à faire tinter leurs cloches à 17 h 55 en souvenir de cette journée fatidique du 28 juillet 1755.

Petit-déjeuner fraternel

Notre organisatrice hors pair, Marie-Anne Leblanc, aimerait organiser un déjeuner fraternel le 10 juin de 9h à midi, la salle au RC-03 du Centre Communautaire Noël Brulart. La formule serait la suivante : vous apportez votre petit-déjeuner (muffin, croissant, petit déjeuner d’une chaîne de restauration rapide, etc.), du café et du thé seront servis sur place. Aussi il y aura deux plaques chauffantes.

Marie-Anne veut connaître le nombre de personnes intéressées. Nous aimerions avoir au moins dix personnes pour ce premier déjeuner. Communiquer avec l’AARQ pour nous faire part de votre intérêt à participer : Téléphone : 418-658-8394 ; courriel : aarq.quebec@outlook.com

Si c’est un succès, à l’automne nous aurons des invités à chaque déjeuner. Exemple : le créateur d’une bande dessinée qui relate l’histoire acadienne est intéressée à nous en parler. Cette BD est présentée dans les écoles. Nous avons déjà d’autres personnes intéressées à venir nous entretenir lors de ces déjeuners.

Assemblée générale annuelle 2024

Merci à toutes ceux et celles qui étaient présents à l’assemblée générale annuelle de votre association le 21 avril. Vingt-trois membres étaient présents.

Lors de cette assemblée, les membres ont élu les administrateurs pour le Conseil d’administration. Gilles P. LeBlanc et Ginette Vienneau sont à leur deuxième année de leur mandat. Également, Marie-Anne Leblanc, qui a remplacé Louise Boudreau à partir de mai 2023, en est à la deuxième année de son mandat.

Un nouveau membre s’est joint au CA, Yves Bernard. Nous sommes reconnaissants à Monsieur Bernard d’avoir accepté. Bienvenue Yves.

Monsieur Jean-Marie Boudreault a décidé de ne pas se représenter au CA. Il a décidé de consacrer son temps à d’autres projets personnels qui lui tiennent à cœur. Nous remercions sincèrement Jean-Marie pour toutes ses années de bénévolat.

Monsieur André Boudreault a démissionné en mars 2024 pour des raisons personnelles. Merci André pour ton implication.

Grandes lignes de 2024 :

– Le site Web a été mis à jour. Vous pouvez renouveler votre adhésion en toute sécurité sur le site.

– Une personne a été embauchée pour la coordination de la fête du 15 août qui fut une réussite. Le site de l’Hôtel de Ville est idéal. Des gens qui circulaient dans ce secteur s’informaient de ce qui se passait.

– Une Infolettre a été publiée à chaque mois à partir de mai 2023.

– Le souper de Noël a attiré près de 50 personnes ; ce fut une belle soirée.

– Le CA a tenu une réunion au moins une fois par mois.

– Des membres du CA ont participé à l’AGA de la Coalition des organismes acadiens du Québec ainsi que la rencontre de la Fédération Histoire Québec, région de la Capitale-Nationale.

Jour du Souvenir acadien

Le Jour du Souvenir acadien commémore le naufrage des trois navires britanniques Violet, Duke William et Ruby survenus les 12, 13 et 16 décembre 1758 où 850 Acadiens ont péri.

Ces navires transportaient des prisonniers acadiens déportés de l’Isle-Saint-Jean (aujourd’hui Île-du-Prince-Édouard) dont la majorité était des enfants. En seulement trois jours, ces naufrages marquent l’épisode le plus meurtrier de toutes les déportations acadiennes et de l’histoire de l’Acadie.

C’est en 2000 que le généalogiste acadien Stephen White propose que le 13 décembre, jour du naufrage du Duke William transportant 362 Acadiens, soit reconnu comme le Jour du Souvenir acadien. La première cérémonie de commémoration a eu lieu en 2004 à la chapelle de l’Université de Moncton, au Nouveau-Brunswick.

Depuis 2008, la communauté acadienne de l’Île-du-Prince-Édouard organise une cérémonie annuelle au lieu historique national de Skmaqn-Port-la-Joye–Fort-Amherst où a eu lieu l’embarquement inexorable des Acadiens de l’Isle Saint-Jean faits prisonniers en vue de les déporter vers l’Europe.

Le Jour du Souvenir acadien est maintenant commémoré un peu partout dans les communautés acadiennes des provinces de l’Atlantique, du Québec, de la Louisiane et autres regroupements acadiens.

Rappelons qu’entre 1755 et 1763, près de 12 000 Acadiens et Acadiennes ont été arrachés de leurs terres et déportés dans les colonies anglaises d’Amérique et en Europe, victimes de la guerre de Sept ans entre la France et l’Angleterre. Les historiens estiment qu’environ un tiers de ces Acadiens et Acadiennes n’ont pas survécu aux épreuves créées par leur déportation (naufrages, noyades, maladie, etc.).

Souvenons-nous de ces disparus, honorons notre histoire et notre devoir de mémoire!

Sources

Les symboles nationaux acadiens

Le peuple acadien a adopté ses symboles nationaux lors des Conventions nationales acadiennes de 1881 et 1884 : la fête nationale, le drapeau, la devise et l’hymne national. Ces symboles constituent les indispensables éléments rassembleurs du peuple acadien.

La Fête nationale des Acadiens

La Fête nationale des Acadiens est célébrée le 15 août, jour de la fête de Notre-Dame de l’Assomption, patronne de l’Acadie. Cette date fut choisie lors de la première Convention nationale acadienne qui a eu lieu les 20 et 21 juillet 1881 à Memramcook, Nouveau-Brunswick. La loi – L.C. 2003, ch. 11 – instituant la Journée de la fête nationale des Acadiens et des Acadiennes a été sanctionnée le 19 juin 2003 par le Gouvernement canadien.

La date du 15 août est le moment privilégié des Acadiens et des Acadiennes de partout dans le monde pour célébrer et manifester leur appartenance et leur fierté acadienne.

Le drapeau acadien

Le drapeau acadien a été adopté lors de la deuxième Convention nationale acadienne qui a eu lieu à Miscouche, Île-du-Prince-Édouard en août 1884. L’idée du drapeau acadien est attribuée, entre autres, à l’abbé Marcel-François Richard curé de Saint-Louis-de-Kent, Nouveau-Brunswick.

Il est constitué du drapeau français avec une étoile dorée dans la partie bleue. Appelée Stella Maris (Étoile de la mer ), cette étoile est la marque distinctive du peuple acadien, l’étendard qui le guide à travers les écueils. Elle représente aussi la Vierge Marie, Notre-Dame-de-l’Assomption, patronne des Acadiens. La couleur de l’étoile est associée à la papauté, signifiant l’attachement des Acadiens à la religion catholique et à son importance dans leur histoire.

Le drapeau original, confectionné par Marie Babineau, est conservé au Musée acadien de l’Université de Moncton. Le drapeau est aujourd’hui le plus populaire des symboles acadiens, et on retrouve l’étoile et les couleurs du drapeau sur de nombreux logos d’associations et de regroupements liés aux Acadiens et à leur culture.

L’insigne et la devise des Acadiens

La devise de l’Acadie est L’union fait la force. L’insigne acadien consiste en une bandelette de soie bleue en haut de laquelle apparaît une étoile entourée de rayons, surmontant un bateau voguant à pleines voiles, dont le pavillon porte le mot « Acadie ». La devise nationale est écrite en dessous du bateau et le tout est surmonté d’une rosette rouge et blanc. L’insigne doit être porté à la boutonnière durant les jours fériés. Ces deux symboles ont été choisis lors de la Convention nationale acadienne de 1884 à Miscouche, Î.-P.-É. La devise est rarement utilisée. Quant à l’insigne, elle n’a pas été populaire et est pratiquement oubliée de nos jours. Il en existe un seul exemplaire conservé au Musée acadien de l’Université de Moncton.

En 1996, à la suite de la démarche entreprise par la Société Nationale de l’Acadie (SNA), des armoiries, reprenant les composantes de l’insigne oubliée, ont été concédées et assignées à la SNA par Son Excellence, le très honorable Roméo LeBlanc, gouverneur général du Canada.

L’Hymne national acadien

En août 1884 à Miscouche, Î.-P.-É., au moment du lever du drapeau que les Acadiens venaient d’adopter, l’abbé Richard entonne l’Ave Maris Stella, un chant bien connu de tous. Pascal Poirier profite de l’occasion pour proposer que ce chant devienne l’hymne national acadien. L’assemblée des délégués vote en faveur de la proposition et l’Ave Maris Stella devient ainsi l’hymne national pour rallier le peuple acadien.

En 1994, la Société Nationale de l’Acadie lance un concours invitant le public à créer une version française de l’Ave Maris Stella. C’est le texte de Jacinthe Laforest, journaliste à La Voix acadienne (seul hebdomadaire français de l’Île-du-Prince-Édouard), qui remporte les honneurs. Cette version est chantée pour la première fois lors du spectacle de clôture du premier Congrès mondial acadien, par l’auteure-compositrice-interprète Lina Boudreau.



Monument acadien de Québec

Le monument acadien de Québec est situé à l’intersection du boulevard René-Lévesque et de la rue de Claire-Fontaine à Québec. Le monument de 7,5 mètres de hauteur a été conçu par l’architecte Jean Jobin.

Intitulé « Vers la lumière », le monument a la forme d’un phare surmonté des couleurs du drapeau acadien et d’une étoile dorée qui est illuminée le soir. Il symbolise le rôle prédominant que les Acadiens et leurs descendants apportent à l’histoire du Québec et consacre l’apport remarquable des Acadiens à la nation québécoise. Une plaque commémorative de bronze repose sur un socle de granit et définit le sens du monument :

Vers la lumière

En projetant dans le ciel

de la Capitale les couleurs et

l’étoile d’or du drapeau acadien,

ce monument-phare témoigne de

la présence et du rayonnement

du peuple acadien, ici et ailleurs

Le monument a été inauguré le 15 août 2002 par le premier ministre du Québec, Bernard Landry, en présence du premier ministre du Nouveau-Brunswick, Bernard Lord.

Le ministre responsable de la Francophonie du Nouveau-Brunswick, Paul Robichaud, le ministre délégué aux Affaires intergouvernementales canadiennes et ministre responsable des relations avec les communautés francophones et acadiennes, Jean-Pierre Charbonneau, le ministre délégué responsable de la région de la Capitale-Nationale, Rosaire Bertrand, le représentant du maire de Québec, Jacques Jolicoeur, le président de la Société nationale de l’Acadie, Euclide Chiasson, le président et directeur général de la Commission de la capitale nationale du Québec, Pierre Boucher, la présidente de l’Association acadienne de la région de Québec, Rita Cormier de la Garde, participaient aussi à l’inauguration du monument.

Près de 800 personnes assistèrent à l’événement, agrémenté des prestations artistiques du Choeur « Échos d’Arcadie », de la folkloriste acadienne Linda Wedge, ainsi que des frères Patrice et Dominique Robichaud de l’ancien groupe « Okoumé » originaires des Îles de la Madeleine.

L’espace vert triangulaire du pôle culturel de la Colline parlementaire compris entre le boulevard René-Lévesque Est et les rues de Claire-Fontaine et Prévost – voisin du Grand Théâtre de Québec et du parc de l’Amérique-Française – a été dédié aux Acadiens. L’allée piétonne qui traverse cet espace entre les rues Scott et de Claire-Fontaine a été baptisée « Promenade des Acadiens ».


Congrès mondial acadien de 2024

Le Congrès mondial acadien (CMA) a lieu tous les cinq ans. Le prochain rassemblement se tiendra du 10 au 18 août 2024 dans les régions de Clare et Argyle dans le sud-ouest de la Nouvelle-Écosse.

Le Congrès mondial acadien rassemble la diaspora acadienne des quatre coins du monde : de grands spectacles en plein air, des conférences thématiques, des expériences culinaires, des rassemblements familiaux, etc.

C’est une occasion unique pour célébrer la fierté acadienne.

Pour tout savoir sur le prochain CMA, consultez le site officiel du CMA 2024

Pour les personnes intéressées, un séjour généalogique unique avec ARO Voyages et André-Carl Vachon en Nouvelle-Écosse lors du CMA 2024 vous fera vivre des expériences uniques et authentiques. Détails

Rappel historique 

  • le 1er Congrès mondial acadien s’est déroulé du 12 au 22 août 1994 à Moncton et dans neuf localités dans le sud-est du Nouveau-Brunswick;
  • le 2e s’est déroulé dans la région de l’Acadiana en Louisiane du 31 juillet au 15 août 1999;
  • le 3e s’est déroulé sur l’ensemble du territoire de la Nouvelle-Écosse du 31 juillet au 15 août 2004;
  • le 4e s’est déroulé dans la Péninsule acadienne au Nord-Est du Nouveau-Brunswick du 7 au 23 août 2009;
  • le 5e s’est déroulé du 8 au 24 août 2014 au nord-ouest du Nouveau-Brunswick, au nord du Maine, ainsi qu’au Témiscouata dans la province de Québec;
  • le 6e s’est déroulé du 10 au 24 août 2019 au sud-est du Nouveau-Brunswick et à l’Île-du-Prince-Édouard.

Plus d’informations sur les congrès mondiaux acadiens

15 août 2023

Le 15 août 2023, l’Association acadienne de la région de Québec a célébré la Fête nationale des Acadiens et des Acadiennes dans les Jardins de l’Hôtel de Ville de Québec. Un peu plus de quarante membres se sont rassemblés pour cet événement.

M. David Weiser, représentant de la Ville de Québec, a souhaité la bienvenue aux participants et souligné que la ville de Québec juge important d’appuyer l’association pour la célébration de la fête nationale acadienne.

M. Jacques Gaudet, représentant de l’AARQ, a fait valoir l’importance pour l’association de célébrer la Fête nationale des Acadiens le 15 août, et il a profité de l’occasion pour faire ressortir la contribution insoupçonnée et méconnue des Acadiens à l’histoire de la ville de Québec.

Le drapeau acadien a été hissé au mât de courtoisie de l’hôtel de ville et madame Rose-Marie Paulin a offert une très belle interprétation de l’hymne national acadien. Le président de l’association, monsieur Gilles P. LeBlanc, a rencontré les journalistes présents pour leur expliquer l’événement et répondre à leurs questions.

À la suite du lever du drapeau, une réception a été offerte aux membres par la Ville de Québec avec vin d’honneur. Les conseillers municipaux messieurs David Weiser et Stevens Mélançon ainsi que la conseillère municipale madame Jackie Smith nous ont fait l’honneur de leur présence. Monsieur Luc Valiquette a offert la musique d’ambiance et les accompagnements au piano pour Raymond Breau et Rose-Marie Paulin qui ont agrémenté ce moment avec des chants de circonstances.

Après la réception, le tintamarre s’est mis en branle sur le site des Jardins de l’Hôtel de ville sous la direction de madame JoeAnne Landry. Quoique plutôt symbolique, le tintamarre a bénéficié d’une bonne visibilité puisque le site est très fréquenté par les citoyens et les touristes.

Le tintamarre a été suivi d’un pique-nique durant lequel des petits drapeaux acadiens et des feuillets d’informations ont été distribués aux passants. Une maquilleuse faisait la joie des enfants avec ses maquillages aux couleurs de l’Acadie.

Ce fut une belle célébration de notre fête nationale!

Le conseil d’administration remercie monsieur Antoine Précourt qui a planifié et coordonné l’ensemble des activités, mesdames Gloria Friolet, Claire Mallet et JoeAnne Landry membres du comité d’organisation ainsi que tous les autres bénévoles qui ont fourni leur aide.

Texte de l’allocution du 15 août 2023

L’Association acadienne de la région de Québec se fait un devoir de souligner à chaque année la Fête nationale des Acadiens et des Acadiennes le 15 août.

Elle est très reconnaissante envers la ville de Québec pour l’appui accordé afin de souligner cet événement et de mettre en évidence le drapeau acadien.

Les symboles nationaux acadiens que sont la fête nationale, le drapeau et l’hymne national ont été adoptés respectivement en 1881 et 1884.

Aujourd’hui, ces symboles nationaux sont devenus les principaux éléments rassembleurs du peuple acadien qui, comme on le sait, a été expulsé de sa patrie et dispersé suite aux déportations de 1755 à 1763.

Ces événements tragiques ont forcé les Acadiens à repartir à zéro, à reconstituer leurs cellules familiales et à se rebâtir une vie, des milliers d’entre eux devant s’intégrer dans des milieux de cultures différentes.

La fête nationale du 15 août permet de souligner la contribution des Acadiens et des Acadiennes au tissu culturel canadien, de reconnaître la présence historique de ce peuple sur le territoire et de célébrer leur spécificité culturelle dans toute sa diversité.

Plus près de nous, la contribution des Acadiens à l’histoire de la ville de Québec est aussi bien réelle, quoiqu’elle demeure insoupçonnée et méconnue.

À titre d’exemple de liens qui unissent la ville de Québec et l’Acadie, mentionnons :

  • le rôle de la ville de Québec pour l’accueil des réfugiés et des déportés acadiens pendant et après les déportations de 1755 à 1763;
  • la participation des Acadiens aux batailles des Plaines d’Abraham et de Ste-Foy en 1759 et 1760;
  • le quartier Limoulou, à l’époque de l’essor industriel au début du 20e siècle, qui était le principal quartier de nombreuses familles acadiennes venues s’installer à Québec pour chercher du travail;
  • le « Petit Village des Acadiens » initié et développé dans le Village de Giffard par des Acadiens originaires des Îles-de-la-Madeleine;
  • Le Royal 22e régiment auquel ont adhéré de nombreux Acadiens tout au long de son histoire. L’un de ses fondateurs était un descendant d’un Québécois de Beauport qui est allé s’établir en Acadie et qui a épousé une acadienne. De même, le 1er commandant du régiment, qui a aussi été surintendant de la Cartoucherie de Québec, était issu d’une famille acadienne déportée au Connecticut;
  • la maison patrimoniale Augustin-Norbert Morin sur la rue D’Auteuil. Patriote, juge, Premier ministre du Bas-Canada, premier doyen de la faculté de droit de l’Université Laval, Augustin-Norbert Morin était un descendant d’une des plus grandes familles de Beaubassin en Acadie;
  • la maison Thibaudeau sur la rue Dalhousie. Cet édifice patrimonial a été la propriété des Thibaudeau issus d’une famille de réfugiés acadiens de 1757. L’un d’eux, Isidore Thibaudeau marchand et homme politique, a été cofondateur de la Caisse d’économie de Notre-Dame de Québec et l’un des fondateurs de la Banque Nationale. Un autre Thibaudeau issu de cette même famille de réfugiés, était un épicier de la rue Sous-le-Fort et conseiller municipal de son quartier en 1894.
  • Enfin, citons le Monument aux Acadiens sur le boulevard René-Lévesque inauguré en 2002 et qui témoigne « de la présence et du rayonnement du peuple acadien ici et ailleurs » tel que mentionné sur la plaque commémorative;

Ce ne sont que quelques exemples de la présence acadienne dans l’histoire de la ville de Québec. Il en existe d’autres à découvrir. C’est pour cette raison que l’Association acadienne de la région de Québec a inséré dans sa mission un volet de diffusion et de promotion du fait acadien dans la région.

Merci à vous tous d’être venu célébrer le 15 août avec nous. Un grand merci à la ville de Québec et à son représentant M. David Weiser pour leur appui et leur cordial accueil.

Bonne Fête nationale des Acadiens et des Acadiennes!

Jacques Gaudet

Membre AARQ

Nos activités

L’Association acadienne de la région de Québec organise différents types d’activités qui s’inscrivent dans son objectif de promouvoir le fait acadien dans la région de Québec et de renseigner les participants sur les différents aspects de l’histoire et de la culture acadienne.

La célébration de la Fête nationale des Acadiens, le 15 août, est une activité incontournable pour l’AARQ. Le drapeau acadien, l’hymne national et le tintamarre sont mis en évidence lors de ces célébrations qui sont suivies d’une activité sociale permettant aux participants de fraterniser.

La plupart des autres types d’activités comportent un volet social et/ou culturel qui favorise le développement de liens d’amitié et de camaraderie, et d’en apprendre davantage sur l’héritage acadien. Ces activités peuvent être des conférences et des présentations sur l’histoire, la culture et la généalogie acadienne, des lancements de livres ou de revues d’auteurs acadiens, des récits ou des expériences vécues par des personnalités proches de l’Acadie.

À l’occasion, l’AARQ reçoit la visite de groupes en provenance des provinces atlantiques ou d’ailleurs. Une activité de circonstance est alors organisée pour partager des expériences, apprendre à mieux se connaître et à tisser des liens.

Vous désirez en apprendre davantage et partager nos activités, contactez-nous!